Page:Austen - Le Parc de Mansfield tome3et4.djvu/138

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en bonnes qualités, je le sais… Vous avez des vertus que je ne croyais pas exister auparavant dans aucune créature humaine. Il y a quelque chose d’angélique en vous… Mais cette supériorité ne m’effraie pas, ce n’est pas avec une égalité de mérite que l’on peut obtenir votre affection. C’est en reconnaissant vos bonnes qualités mieux qu’aucun autre, c’est en vous aimant avec dévoûment plus que personne au monde, que l’on peut avoir des droits à être payé de retour. C’est par-là que je veux vous mériter ; oui, chère et douce Fanny… Pardonnez-moi ! (voyant qu’elle se détournait avec un air de déplaisir) quel autre nom pourrais-je vous donner ? C’est à Fanny que je pense tout le jour, c’est de Fanny que se repaissent tous mes songes ; vous