Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 1.djvu/67

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chez Mistriss Watson ; elle les voit beaucoup dans le cabinet de lecture de Clarke.

L’arrivée d’un laquais empêcha Mistriss Bennet de répondre, il apportoit un billet pour Miss Bennet, et venoit de Netherfield ; il demandoit une réponse. Les yeux de Mistriss Bennet brilloient de plaisir, et ne laissant pas le temps à sa fille de lire, elle lui demandoit : — Eh bien, Jane, de qui est-ce ? Que dit-il ? Allons Jane, dépêchez-vous et dites-nous ?… dépêchez-vous donc mon ange !

— C’est de Miss Bingley, et elle lut à haute voix, ce qui suit :

Ma chère amie.

« Si vous n’êtes pas assez complaisante pour venir dîner aujourd’hui avec nous, nous courons le risque, Louisa et moi, de nous haïr le reste de notre vie ; car un jour entier passé en tête à tête entre deux femmes, ne peut pas finir sans une que-