Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/172

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découvrez-les où qu’ils soient, et, s’ils ne sont pas déjà mariés, faites-les marier. Quant aux habits de noces, ne leur permettez pas de retarder pour cela ; dites à Lydie qu’elle aura tout l’argent qu’elle voudra pour les acheter après qu’elle sera mariée. Sur toutes choses, empêchez Mr. Bennet de se battre ; dites-lui dans quel état je suis ; que je meurs de frayeur ! que j’ai tant de tremblements, tant de palpitations, tant de spasmes, tant de douleurs à la tête, tant de serremens de cœur, que je n’ai pas un instant de repos, ni jour ni nuit. Dites à ma chère Lydie de ne point acheter son trousseau que je ne l’aie vue, parce qu’elle ne sait pas quels sont les meilleurs magasins. Oh ! mon frère, que vous êtes bon ! Je suis sûre que vous viendrez à bout de tout.

Mais Mr. Gardiner, en renouvelant ses promesses de faire tout ce qu’il pourroit, fut obligé de lui recommander de mettre