Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/62

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CHAPITRE VI.

On étoit au commencement de la seconde semaine après le retour des Miss Bennet, c’étoit la dernière du séjour du régiment à Meryton, et tout le monde étoit dans la consternation ; les deux sœurs aînées seules, pouvoient encore, boire, manger, dormir et suivre le cours de leurs occupations ordinaires. Kitty et Lydie dont l’affliction étoit extrême, leur reprochoient souvent cette insensibilité, et ne pouvoient la comprendre.

— Bon Dieu ! Que deviendrons-nous ? Que ferons-nous ? s’écrioient-elles dans l’excès de leur chagrin.

— Comment pouvez-vous, sourire ainsi, Lizzy ?