digné d’une telle manière de passer la soirée, qui le privait de toute conversation, et trop absorbé dans ses pensées pour s’apercevoir que sir William était près de lui ; mais sir William lui adressa enfin la parole :
« Voilà une charmante récréation pour les jeunes gens, monsieur Darcy ; il n’y a rien, après tout, de comparable à la danse ; je la regarde comme un des plus grands raffinemens de la civilisation.
» — Je le crois, monsieur, et, de plus, elle a l’avantage d’être en vogue parmi les peuples les moins civilisés : les sauvages savent danser. »
Sir William sourit. « Votre ami joue son rôle parfaitement bien, » continua-t-il, après un moment de silence, en voyant M. Bingley joindre le groupe, « et je ne doute nullement que vous ne soyez bien capable de suivre son exemple, monsieur Darcy ?
» — Il me semble, Monsieur, que vous m’avez vu danser à Meryton ?
» — Oui, Monsieur, et cela me fit