accordait à une première lecture. L’idée que M. Darcy s’était vanté des chagrins qu’il avait pu causer, lui fit sentir plus vivement les peines d’Hélen ; elle trouvait quelque consolation à penser qu’il devait quitter Rosings le surlendemain, et une plus grande, en songeant que, dans quinze jours, elle serait elle-même avec cette chère Hélen, et pourrait, par les soins les plus tendres, contribuer à lui rendre sa tranquillité.
Elle ne pouvait penser au départ de Darcy, sans se rappeler aussi que son cousin devait l’accompagner. Mais le colonel Fitz-William avait assez clairement fait entendre qu’il ne songeait point à elle et, quelque aimable qu’il fût, elle n’était nullement disposée à se désoler pour lui.
Cependant elle y rêvait encore, lorsque soudain le bruit de la sonnette de la porte vint mettre fin à ses réflexions. Elle fut un peu troublée par l’idée que ce pouvait être le colonel Fitz-William lui-même, qui quelquefois était venu