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ET PRÉVENTION.

port était, selon toute apparence, parvenu jusqu’à lady Catherine) n’avaient, après tout, désigné comme chose prochaine et décidée, que ce qu’elle regardait elle-même comme pouvant se faire à quelque époque future.

Toutefois, en repassant dans sa mémoire les expressions de lady Catherine, elle éprouvait quelque inquiétude ; car la résolution d’empêcher leur mariage, si ouvertement manifestée par cette dame, lui donna lieu de présumer qu’elle avait dessein de s’adresser directement à son neveu, et quelle impression pouvait faire sur lui un semblable détail des inconvéniens attachés à une union avec elle ; voilà ce qu’elle n’osait décider ; elle ne savait pas s’il portait à sa tante une affection bien sincère, s’il se fiait beaucoup à son jugement ; mais de toute manière il était naturel de supposer qu’il jugeait cette dame bien plus favorablement qu’elle ne le pouvait faire, et d’ailleurs comment ne se point rappeler qu’en lui représentant les ridicules auxquels ils