Page:Austen - Orgueil et Prevention 3.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
224
ORGUEIL

elle n’eut pas le chagrin de l’entendre répéter. Jamais Élisabeth n’avait eu tant de peine à dissimuler ses sentimens ; il lui fallait prendre un air riant lorsque volontiers elle eût fondu en larmes. Ce que son père avait dit de l’indifférence de M. Darcy, la mortifiait cruellement, elle ne pouvait que s’étonner d’un tel manque de pénétration, ou craindre même que ses propres désirs ne l’eussent trompée, et que son père, loin d’en voir trop peu, ne lui eût dit, hélas ! que la juste vérité.