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ORGUEIL

craignait tant son gendre futur, qu’elle n’osait lui parler, à moins qu’il ne dépendît d’elle de lui faire quelque civilité, ou de lui témoigner l’entière déférence qu’elle avait pour ses opinions.

Élisabeth eut la satisfaction de voir son père chercher à connaître vraiment M. Darcy, et bientôt il assura sa fille que son estime pour lui augmentait à chaque instant.

« J’estime beaucoup mes trois gendres, dit-il ; Wickham peut-être est celui que j’affectionne le plus, mais, je crois que j’aimerai votre mari tout autant que celui d’Hélen. »