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Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah !
Quel doux régime c’était là !
La, la.
À ce prince on prêtait serment ;
Mais c’était pour la forme ;
Quand il voulait du dévoûment,
Il attendait sous l’orme.
Pour paraître de bonne foi,
On arrangeait chacun pour soi
La loi.
Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah !
Quel doux régime c’était là !
La, la.
On ne sut bien ce qu’il était
Que lorsqu’il fut en terre ;
Et le peuple qui le fêtait,
Le maudit de colère !
Comme beaucoup de gouvernants,
Ce père avait mis ses enfants
Dedans.[1]
Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah !
Quel doux régime c’était là !
La, la.
- ↑ La lâche capitulation de Napoléon III à Sedan ne donne-t-elle pas pleinement raison à l’auteur ? (Note de l’Éditeur).