Page:Aymar de Saint-Saud - Armorial des prélats français du XIXe siècle (1906).djvu/164

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ÉVÊQUES DE FRANCE — RENNES
147
RENNES (Dol et Saint-Malo)
(1802. — Archev. 1859. — Ille-et-Vilaine)

DE MAILLÉ DE LA TOUR-LANDRY (JEAN-BAPTISTE-MARIE). Il naquit au château d’Entrammes (Maine) le 6 décembre 1743, fut sacré évêque de Gap en 1778, transféré au siège de Saint-Papoul en 1782 et nommé évèque de Rennes le 28 mars 1802. Il décéda à Paris le 25 novembre 1804.

ARMES. — D’azur aux initiales J B M (ses prénoms) entrelacées d’argent. — Sa famille porte : d’or à 3 fasces nébulées endentées de gueules.

ENOCH (ETIENNE-CÉLESTIN). Le 22 novembre 1739, aliàs 1749, il naquit à Hénin-Liétard en Artois et fut nommé le 30 janvier 1805 évêque du siège de Rennes, dont il se démit en 1819. Il mourut à Saint-Denis, dont il était chanoine, le 19 mars 1825. L’Empire le fit baron le 16 décembre 1810.

ARMES. — De sable à 3 bourdons de pèlerin en pal d’argent, au comble du même chargé de 3 coquilles du champ. — Sous l’Empire la 3e coquille disparaît sous le franc-carton baronial. — De 1805 à 1810 : d’azur aux lettres E C E entrelacées d’argent. — Sur un mandement de 1816 on trouve un écu : d’azur aux lettres M B (sic) entrelacées.

SCEAU (à cire). — Ecu de forme suisse aux trois initiale s; palmettes au bas ; crosse, mitre et chapeau, légende : Stepus Celestus Enoch episcopus Rhedonensis.

MANNAY (CHARLES DE ?), né à Champeix (Auvergne) le 13, aliàs 14 ou 17, octobre 1745, décédé à Rennes le 5 octobre, aliàs décembre, 1824. Le 18 juillet 1802 il fut sacré évêque de Trêves (Allemagne), mais démissionna en novembre 1816. En 1817 il fut nommé évêque d’Auxerre, mais ce siège n’ayant pas été rétabli il fut préconisé évêque de Rennes en 1820. Il fut créé baron le 22 novembre 1808 et décoré de la rosette de la Légion d’honneur.

ARMES. — A Trêves, d’abord ses initiales, puis de 1808 à 1815 : écartelé : aux 1 et 4 d’argent à 3 fasces de sable (le sceau à impression donne de vraies fasces en divises ou burelles) ; au 2 de baron-évêque ; au 3 d’azur au lion d’or. — A Rennes, les premier et quatrième quartiers donnent des fasces et le second quartier est semblable au troisième. Toutefois le sceau à cire donne une variante.

SCEAU (à cire). — Simple écu aux armes (écartelé : de... au lion de... et burelé d’argent et de sable de 8 pièces) ; couronne ducale ; pas de légende.

DE LESQUEN. — Voir Beauvais.