Frontenac, elles devaient être au nombre de neuf. Je ne mentionne ce fait que pour faire connaître la grandeur énorme de ces lourds véhicules qu’on appelait carrosse au dix-septième siècle.
Cependant toutes les aventures de mademoiselle de Montpensier, la part importante qu’elle avait prise dans la guerre civile de la Fronde, l’avaient mise en disgrâce à la cour, la paix était faite, le roi devait entrer à Paris, et elle avait reçu ordre de quitter les Tuileries, son père même ne voulait pas la recevoir dans son palais du Luxembourg ; il oubliait les services qu’elle lui avait rendus à Orléans, et il s’était réconcilié avec la cour, en sorte qu’il lui fit dire qu’elle eut à s’en aller à Bois-le-Vicomte, une de ses terres, mais c’était un séjour qui lui était souverainement désagréable. Dans cette triste circonstance, obligée de se cacher, menacée d’être arrêtée, que faire ? C’est