Aîles, qui compoſent le volant du rouage de la Serinette à reſſort, page 558, n. 1350.
Aîles ; c’eſt ainſi qu’on nomme communément les dents d’un pignon, page 570, n. 1355, page 572, n. 1358.
Aines (les) ſont des pieces de peau blanche de mouton, qui ſervent à boucher les ouvertures que forment les angles rentrants aux deux coins de chaque pli d’un ſoufflet. Quelles parties de la peau il faut prendre pour les aines, page 283, n. 780 : les tailler, les coller ſur leur place, page 288, n. 799-802. Il y en a qui ne collent point deux aines l’une ſur l’autre ; ils ſe contentent d’encoller les aines ſimples d’une couche de colle-forte, pour le moins auſſi claire que pour détremper des couleurs à peindre : on ſe ſert auſſi de la gomme adragant au lieu de colle : par ce moyen on bouche les pores de la peau, ſans que la colle caſſe lorſque les aines plient. Cet expédient n’eſt d’uſage que pour les petits ſoufflets, ſur-tout à ceux des Serinettes, auxquels on ne met point de plis de bois, & où il n’y a que la ſimple peau ainſi encollée.
Air. Ce nom ſe donne à tous chants meſurés de la Muſique vocale ou inſtrumentale.
Ajouter en peigne. Voyez Peigne.
Allées. C’eſt ainſi qu’on nomme les paſſages qu’on pratique d’un Sommier à l’autre : elles ſont ordinairement d’un pied de largeur.
Alliage dans la facture de l’Orgue, eſt le mêlange qui ſe fait d’une partie d’étain avec le plomb. Voyez Etoffe.
Aloës, ſubſtance réſineuſe. C’eſt le ſuc épaiſſi d’une plante de même nom : il y en a de pluſieurs eſpeces. Les deux principales ſont l’aloës ſuccotrin & l’aloës hépatique. Il eſt dit dans la page 349, ligne 14, en parlant de la compoſition du Vernis à dorer les tuyaux d’une montre d’orgue, qu’on y employera l’aloës hépatique ; c’eſt une faute : c’eſt l’aloës ſuccotrin qu’il y faut préférablement, à cauſe que ſa couleur eſt plus belle : je concilie ici de le retrancher du Vernis.
Aloi ; c’eſt un mêlange d’environ deux livres de cuivre rouge, avec environ quatre livres d’étain. En certains cas, on incorpore une certaine quantité de cet aloi, par chaque cent peſant d’étain, page 312, n. 862 ; page 321, n. 884 ; page 336, n. 919.
Aloyer ; c’eſt faire le mêlange à la fonte, d’une certaine quantité d’aloi (voyez ce mot) par chaque cent peſant d’étain.
Altération dans l’Orgue. C’eſt un affoibliſſement du ſon, cauſé, ou par un défaut dans la ſoufflerie, ou par un défaut de proportion convenable, ſoit dans les grands porte-vents, ou dans les gravures des Sommiers. Il s’enſuit de-là qu’il y a pluſieurs eſpeces d’altération, ſelon la cauſe qui la produit. Comment connoître toutes les eſpeces d’altérations & leurs cauſes, page 505, n. 6. Un Orgue ne s’altérera jamais dans aucune de ſes parties, lorſqu’on obſervera toutes les regles preſcrites dans la maniere de conſtruire la ſoufflerie, les goſiers, les porte-vents, les ſommiers, &c. La ſéparation des vents eſt un excellent moyen d’éviter certaines altérations, ſans cela inévitables dans les grandes Orgues. Voyez Soufflets, Porte-vents, Sommiers.
Alun eſt un ſel acide minéral, blanc & tranſparent : on s’en ſert pour blanchir les os des claviers, page 250, n. 701.
Anche, (une) eſt un canal fait d’une lame de laiton, d’une épaiſſeur proportionnée à ſa grandeur, page 51, n. 182-184. Faire les anches, page 366, n. 983-989. Nombre & numéros des anches pour chaque Jeu, page 369, n. 990-992. Saillies des anches hors du noyau pour chaque Jeu, page 371, n. 993-998. Poſer les anches dans leurs noyaux reſpectifs, page 372, n. 999 & 1000.
Ancher ; c’eſt mettre les anches à un Jeu, Voyez Anche.
Anémometre. Infiniment ſervant à meſurer la force du vent, page 34, n. 125 ; ſon uſage, page 381, n. 1011 ; page 284, n. 1018.
Anneaux ; c’eſt ainſi que pluſieurs nomment les petits pitons, page 105, n. 343.
Ammoniac (ſel) ; on s’en ſert pour étamer les fers à ſouder. Voyez Etamer les fers à ſouder.
Arraſement. On nomme ainſi les deux extrémités d’une piece, comme une traverſe qui porte les tenons, & va joindre contre un montant ou un battant, les tenons étant dans les mortaiſes : c’eſt ce joint qu’on nomme arraſement.
Arraſer, c’eſt mettre diverſes pieces en même égalité, enſorte que l’une n’excede pas l’autre.
Arrêts (les) des Regiſtres. Voyez repères des Regiſtres.
Articulation dans la Muſique, eſt la prononciation diſtincte des Notes & de leurs parties conſtitutives, qu’il faut conſidérer comme autant de ſyllabes.
Aſſemblages. On en fait de pluſieurs ſortes. Comme les divers aſſemblages dans l’Orgue ſont ſpécifiés dans la deſcription de chaque piece, on ne fera point ici l’énumération de chaque eſpece : on les trouvera tous ſous les mots Clavier, Sommier, Buffet d’Orgue, Tuyaux de bois, Soufflet, Porte-vent, &c. Pour ce dernier, lorſqu’il s’agit d’aſſembler les porte-vents bout à bout, ſoit quarrément ou obliquement, voyez page 389, n. 1032.
Attacher, lorſqu’on ſoude, cela ſignifie qu’on applique avec le fer à ſouder, des gouttes de ſoudure d’eſpace en eſpace ſur la jointure. Voyez Souder les tuyaux.
Attacher les grands tuyaux de montre en leur place, 414, n. 1105-1107.
Avis à ceux qui veulent faire conſtruire un Orgue, auſſi bien qu’aux Architectes & aux Menuiſiers à cet égard, page 144. Avis aux Entrepreneurs d’un Orgue, page 145, n. 446. Avis particuliers aux Menuiſiers ſur le buffet d’un Orgue, page 146, n. 451-467. Avis à l’Organiſte ſur l’entretien & la conſervation de l’Orgue, page 504, n. 1289, n. 1-22. Avis aux Organiſes ſur les mêlanges des Jeux, p 523, n. 1292, 1293.
Axe, dans l’Orgue, eſt un pivot, ou bouton, ou goupille, ſur lequel ſe meut une piece.
Bague. On nomme ainſi une virolle de plomb, ou mieux d’étoffe, qu’on ſoude aux tuyaux d’anche coniques, à quelque diſtance au-deſſus du noyau, page 54, n. 188-190 : les faire & les poſer, page 361, n. 972.
Depuis l’impreſſion de la première & de la ſeconde partie de cet Ouvrage, j’ai vu faire des bagues avec bien plus de facilité & de diligence. On les fond dans un moule de cuivre, repréſenté
