Page:Béranger, oeuvres complètes - tome 3.pdf/77

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


De douleur pousse un cri.
Baisez-moi, Colibri,
            Colibri !

            Demandons,
            Pour seuls dons,
Simple toit, portes closes,
Des chants, du vin, des roses,
Et la paix d’un reclus,
            Rien de plus.
Mon paradis s’arrange,
Dieux ! et l’oiseau se change
En piquante houri.
Baisez-moi, Colibri,
            Colibri !