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C. E. CASGRAIN.

car avant de s’y livrer, il l’offrait à Dieu.

Il assistait régulièrement à la messe. Elle se dit, en hiver, à la Rivière-Ouelle, dans la sacristie ; et je vois encore la place qu’il occupait sur le marche-pied du vestiaire du côté du nord où il l’entendait toujours à genoux, et bien des fois, à ma connaissance, il a tenu à honneur de la servir. Je me rappelle combien sa piété était édifiante, lorsque dans les jours de fêtes où le Saint-Sacrement était exposé, il se tenait agenouillé dans un grand recueillement, pendant tout le temps que duraient les offices, sans s’y asseoir, tant sa foi était vive et son respect profond pour Jésus-Christ présent dans l’adorable Eucharistie. C’était principalement dans la sainte communion qu’il puisait cette foi qui est la vie du chrétien et la règle de ses pensées et de sa volonté.