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C. E. CASGRAIN.

que j’ai tracé la providence toute particulière de Dieu sur moi dans toutes les actions importantes de ma vie. La protection qu’elle nous a toujours accordée ne nous abandonnera pas ; et s’il nous arrive des pertes, des malheurs, ce sont des décrets de cette providence qui le veut et l’ordonne pour notre plus grand bien, quoique contraire à nos vues humaines. Je la prie bien instamment de me tirer de ces affaires auxquelles ma santé et mes forces ne me permettent plus de donner le soin que je voudrais, et de m’accorder assez de jours pour les terminer. Joins tes prières aux miennes, fais prier nos chers enfants, et surtout demandez l’accomplissement de la volonté de Dieu en toutes choses. »

Le plus grand bonheur d’une âme chrétienne est de vouloir ce que veut son créateur. Les saints ne sont saints que parce