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C. E. CASGRAIN.

de consolation. Bien d’autres avant ce jour ont tâché d’adoucir l’amertume de votre chagrin. Le coup terrible dont vous venez d’être frappée ne vous a point abattue, j’espère. Vous avez envisagé dans cette cruelle séparation l’accomplissement de la sainte volonté de Dieu. D’ailleurs, les circonstances de cette mort sont si extraordinairement édifiantes, qu’elles ont de quoi consoler même le cœur d’une épouse laissée comme vous à la tête d’une si nombreuse famille. La séparation n’est qu’apparente. Les cœurs sont demeurés unis, quoique d’une manière un peu différente, c’est-à-dire plus parfaite. Du bienheureux séjour où ses vertus l’ont placé par la souveraine miséricorde de Dieu, il obtiendra pour sa chère famille les grâces et les bénédictions du ciel pour la faire prospérer.

J’ai offert le saint sacrifice de la messe