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C. E. CASGRAIN.

À la fin de cette année, votre père, que les exigences de sa profession fatiguaient beaucoup, et qui sentait d’ailleurs le besoin d’une vie plus tranquille, chercha à découvrir si je consentirais à laisser la ville pour aller demeurer à la campagne ; et dès qu’il eût l’assurance que ce changement me serait agréable, il se rendit à la Rivière-Ouelle, où il fit l’acquisition de l’ancien manoir de M. Perrault. Ce déplacement ne fut pas d’abord du goût de mon beau-père. Il avait, disait-il, fait beaucoup de dépenses pour aider son fils à embrasser une profession libérale et à s’établir à la ville. Il lui semblait que c’était peine perdue ; toutefois, nous passâmes outre, et nous n’avons pas eu sujet de regretter cette démarche.

Votre grand-père lui-même en fut satisfait dans la suite.

Au mois de mai 1827, nous lais-