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C. E. CASGRAIN.

Dans la belle saison, il parcourait ses champs à cheval ; et qui de vous n’a pas vu ou entendu parler de Pompée, ce beau cheval de selle, qu’il réservait pour son usage ou celui de ses amis ? M. l’abbé Bourret le connaissait bien.

Entre autre culture, celle de la patate fut particulièrement l’objet de ses soins. Ce légume était bien peu cultivé dans nos environs. Les pauvres surtout, auxquels il est aujourd’hui d’un si grand secours, n’en appréciaient point la valeur. À l’exemple de quelques agronomes, il en renouvela par la semence la graine, ce qui empêche la patate de dégénérer. Aussi tels furent ses succès qu’il put tous les ans se procurer le bois de chauffage et celui de clôture qu’exigeait cette grande ferme, en échangeant seulement une partie de cette récolte contre ce matériel. Aussi contribua-t-il à généraliser