Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/299

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

d’indications de ce genre ; mais les moyens que nous proposerons seront très puissans ; ils peuvent se réduire à trois.

2. En premier lieu, il n’est pas douteux qu’un sang un peu plus froid ne fût, par cela seul, moins aisé à consumer et à dissiper. Mais comme les substances froides qu’on prendroit intérieurement et par la bouche, seroient contraires à nos autres buts, il faut chercher d’autres moyens qui n’aient point de tels inconvéniens. Or, ceux qui peuvent remplir cet objet et qui ont toutes les conditions requises, sont de deux espèces.

3. 1°. On peut faire habituellement usage, sur-tout durant la jeunesse de lavemens qui ne soient rien moins que purgatifs et abstersifs (détersifs) mais seulement rafraîchissans et un peu apéritifs. Nous nous sommes assurés par l’expérience, que ces conditions se trouvent réunies dans les sucs de laitue, de pourpier, d’hépatique : à quoi l’on peut joindre la joubarbe de la grande espèce, l’extrait mucilagineux des semences de