Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/358

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nier terme des trois opérations précédentes, seront très simples et très succincts ; une explication un peu détaillée étant ici plus nécessaire que des préceptes positifs et des règles formelles, avec leurs applications.

1. L’observation prouve assez que tous les corps tendent naturellement à s’assimiler les corps contigus ; et c’est ce que font avec beaucoup de force et d’activité, les substances ténues et les substances pneumatiques, telles que la flamme, l’esprit et l’air : au contraire, cette faculté est très foible dans les substances massives, grossières, tangibles et inertes ; cette tendance à l’assimilation étant liée et comme bridée dans ces derniers, par une tendance plus forte : savoir, par leur tendance au repos ou leur inertie naturelle.

2. Il est également certain que cette tendance naturelle à l’assimilation, qui est bridée et sans effet dans certaines masses corporelles et grossières, comme nous venons de le dire, peut être exci-