Page:Bacon - Œuvres, tome 10.djvu/362

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mise ou un gilet légèrement imbibé de quelque substance onctueuse, pour exciter une chaleur modérée, après quoi on se rendormira : voilà ce que nous avions à dire sur le dernier acte de l’assimilation.


IX.
Moyens tendantà amollir les parties qui commencent à se dessécher, ou de l’amollissement du corps humain[1].

Nous avons exposé, dans les articles précédens, les moyens d’amollir le corps humain, à l’aide de substances prises

  1. Je dis l’amollissement, afin de rendre exactement la pensée de l’auteur, et n’être ici que simple traducteur ; mais ce terme me paroit mal choisi, et je préférerois celui d’assouplissement ; car il ne s’agit pas ici d’amollir simplement le corps, de le rendre flasque, mais de le rendre tout à la fois souple et élastique. Il faut que les parties cèdent aisément au toucher, et qu’elles se rétablissent avec la même facilité : une excessive mollesse seroit un inconvénient aussi grand qu’une extrême dureté.