Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/116

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13. Au rapport de quelques auteurs anciens, on voyoit, dans la Dalmatie et dans la Cyrénaïque, tel puits où l’on pouvoit exciter une sorte de tempête, en y jetant une pierre. Il semble que cette pierre, en tombant, brisoit une espèce de couvercle qui fermoit la cavité où ces vents étoient comme emprisonnés.

AUTRE OBSERVATION INDIRECTE.

L’Ethna et beaucoup d’autres montagnes vomissent des flammes. Il est naturel de penser qu’il y a aussi des éruptions d’air qui se dégage avec violence, sur-tout lorsqu’il est dilaté et mis en mouvement par cette chaleur si active qui règne dans certaines parties de l’intérieur du globe.

14. Dans les tremblemens de terre, certains vents extraordinaires et nuisibles se font sentir avant et après l’éruption ; à peu près comme des fumées de peu de volume s’élèvent avant et après un grand incendie.