Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/164

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flent sur les continens, durent rarement plus d’un jour et demi.

11. Rarement un vent très foible dure plus de trois jours, soit sur mer, soit sur terre.

12. Non-seulement le vent d’est est ordinairement de plus longue durée que le vent d’ouest (comme nous l’avons observé ailleurs), mais même un vent quelconque, qui s’élève le matin est de plus longue durée que celui qui s’élève le soir.

13. Il est hors de doute que les vents

    n’est sans doute que celui même de l’air où voltigent ces insectes, et qui peut être comparé à ceux qu’on voit dans le sillage d’un vaisseau, ou d’un bateau ; car, à mesure qu’un corps qui se meut dans un fluide, s’y ouvre un passage, les colonnes postérieures et les colonnes latérales de ce fluide se portant toutes à la fois dans le vuide que le mobile laisse derrière lui, il doit résulter de ces deux mouvemens à angles droits, un mouvement circulaire ou elliptique, comme de ceux qui sont produits par les forces centripètes et projectiles des planètes.