Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/172

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dans un des articles précédens ; car cette expérience que nous y avons rapportée, nous l’avions faite de trois manières différentes.

1°. En employant ce petit réchaud rempli de charbons allumés, dont il a été question dans ce même article.

2°. Ayant ôté ce réchaud, nous y substituâmes une chaudière remplie d’eau très chaude ; mais alors les mouvemens de la petite croix de plumes étoient beaucoup plus rares et plus foibles ; les vapeurs aqueuses flottant alors dans l’air, parce que la chaleur n’avoit plus assez d’intensité pour les atténuer, au point de les convertir en air, et pour produire ainsi un vent plus sensible.

Pour faire la troisième expérience, nous mîmes tout à la fois dans la tourelle le réchaud et le chaudron ; alors la petite croix étoit beaucoup plus agitée, et l’étoit même tellement, que le vent qui la prenoit en dessous, l’élevoit dans l’air, comme auroit pu faire un petit tourbillon, et la faisoit tourner au-