Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/190

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5. À ces mâts s’ajustent dix voiles ; et quand le mat d’artimon est double, douze[1].

  1. On en peut placer et l’on en place réellement 25 à 30, lorsque le vent est grand largue, c’est-à-dire, a une direction qui fait, avec celle de la route, un angle de 120, 130 ou 140 degrés. Ces voiles sont : sur le beaupré, la civadière, la fausse civadière (deux voiles quarrées) ; le grand foc, le petit foc (deux voiles triangulaires) ; au mât de misaine, la misaine, le petit hunier, le petit perroquet, un perroquet volant ou cacatois, et deux bonnettes ; entre le mât de misaine et le grand mât, la grande voile d’étai, la voile d’étai de hune (ou fausse voile d’étai), et la voile d’étai de perroquet ; au grand mât, la grande voile, le grand hunier, le grand perroquet, un perroquet volant et deux bonnettes ; entre le grand mât et le mât d’artimon, deux focs (voiles triangulaires, et même trois) ; au mât d’artimon, l’artimon (voile de figure trapézoïdale), le perroquet de fougue, la perruche, un perroquet volant ; enfin, tout-à-fait à l’arrière, un tapecu (voile triangulaire) ; ce qui fait en tout 26. Je n’ai mis des bonnettes que d’un côté, parce que j’ai supposé un vaisseau ayant vent largue : s’il avoit vent arrière, on pourroit mettre des bonnettes des deux côtés ;