Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/268

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dire, le plus foible, finit alors par régner seul.

3. Ces vents différens, et quelquefois même contraires, qui soufflent en même temps l’un au dessus de l’autre, sont comparables à ces courans contraires qu’on observe dans certains fleuves, la partie supérieure des eaux se portant dans un sens, tandis que la partie inférieure se porte dans le sens opposé.

4. Les tourbillons de vents ressemblent à ces pluies où l’eau semble être versée avec des seaux, et qui tombent dans un très petit espace.

5. Ces ondulations de l’air qui accompagnent certains vents, ont de l’analogie avec ce qu’on observe dans certaines eaux violemment agitées, qui, tout en obéissant à leur mouvement progressif, ne laissent pas d’avoir de fréquens mouvemens d’ondulation, et qui, tantôt montant et s’entassant, pour ainsi dire, les unes sur les autres, tantôt se précipitant de cette hauteur ou elles se sont élevées, et retombant ensuite au dessous