Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/295

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lune elle-même, selon qu’elle est voisine, éloignée, ou à une distance moyenne, du zénith de ce lieu, son action doit aussi beaucoup varier pour l’intensité, selon que la ligne des apsides répond à tel ou tel signe du zodiaque, selon, dis-je, que cette ligne répond aux deux équinoxes, aux deux solstices, ou autres lieux intermédiaires. D’où il résulte que l’impression générale de la lune sur l’atmosphère différera d’une année à l’autre, et qu’elle ne reviendra la même qu’après la révolution entière de l’apogée, c’est-à-dire après environ neuf ans.

Nous devons placer ici deux avertissemens.

1°. Il ne faut point espérer qu’on trouvera, après les neuf années révolues, une ressemblance ou une égalité parfaite, dans les saisons et les années, vu qu’il n’est pas question ici de quantités mathématiques, mais d’effets physiques où la multiplicité des causes incidentes défend de chercher cette grande précision. Il suffira donc de trouver dans ces