Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/297

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Et, en parlant des saisons (lib. 18, C. 25), il dit que les saisons subissent tous les quatre ans une espèce d’effervescence, mais qu’elles en souffrent une plus marquée au bout de huit ans, par la révolution de la centième lune : tempestates ardores suos habere quadrinis annis ;… octonis verò augeri easdem, centesimâ revolvente se lunâ.

Nous avons dit que l’impression de la lune et de son apogée varie selon les signes du zodiaque, à raison de leur plus ou moins grande obliquité, par rapport à un climat : c’est ce qu’on doit vérifier sur-tout pour les extrêmes ; c’est-à-dire, pour les deux signes solsticiaux, parce que ce sont les deux situations extrêmes pour un pays donné, spécialement hors des tropiques ; l’une, la plus perpendiculaire et la plus élevée ; l’autre, la plus oblique et la plus basse que puisse avoir la lune avec ses apsides.

Il semble que leur impression annuelle doive, comme celle du soleil, différer souverainement du cancer au capricor-