Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/299

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l’apogée se trouvant tantôt dans l’une ; tantôt dans l’autre de ces limites[1].

Mais quand même ces impressions extrêmes seroient différentes, il n’en seroit pas de même des signes parallèles, les gémeaux et l’écrevisse, le taureau et le lion, le bélier et la vierge, la balance et les poissons, le scorpion et le verseau, le sagittaire et le capricorne.

Tous ces signes, pris deux à deux,

  1. Ce raisonnement nous paroit faux : à ln vérité, l’excès et le défaut doivent également troubler l’équilibre de l’atmosphère, et le mettre en mouvement ; mais ils ne doivent pas le troubler de la même manière, pour un même lieu. Lorsque l’excès, par exemple, se trouve en deux années différentes, dans deux points diamétralement opposés, par rapport à ce lieu, ce mouvement doit se faire aussi en deux sens opposés. S’il se fait du nord vers le sud, dans l’un des deux cas, il doit se faire du sud vers le nord, dans l’autre cas : ce qui doit par conséquent produire aussi deux vents opposés et deux températures contraires. Pour peu que cette théorie de Toaldo soit fondée, lorsque le périgée lunaire répondroit au capricorne, durant l’hiver, il devroit occasionner de grandes ge-