Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/313

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quartiers de la lune ; et par cette raison, ils rendent ceux-ci encore plus turbulens.

Dans les autres mois intermédiaires, tous ces points sont répandus avec un intervalle de peu de jours entre eux.

Quand l’apogée et le périgée sont près des solstices, il en résulte des combinaisons semblables, avec la seule alternative des sizygies aux quadratures : que doit-il donc arriver dans de pareilles années ?

Il arrive, 1°. que l’atmosphère reçoit une forte impression, au commencement de la saison ; puisque par la suite elle n’a plus de repos, ni, pour ainsi dire, le temps de changer[1].

Ici se place naturellement un de nos

  1. Pour que des causes moins puissantes puissent modifier l’atmosphère, et y occasionner un changement sensible, il faut qu’elles la trouvent dans une sorte d’équilibre ou de repos ; mais, lorsqu’elle a reçu une forte impression par l’action d’une cause très puissante, ces petites causes ne pouvant en détruire l’effet, mais seulement le diminuer, elle conserve long-temps l’impression reçue.