Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/500

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tu viens d’entendre. Je te permets de la publier pour l’utilité des autres nations[1] ; car, pour nous qu’elle regarde, nous sommes ici dans le sein de Dieu, et dans une terre tout-à-fait inconnue. » Après quoi il me quitta ; mais j’appris ensuite qu’il avoit donné ordre de compter à moi et à mes compagnons deux mille ducats ; car ils font de grandes largesses dans tous les lieux où ils se trouvent, et dans toutes les circonstances qui l’exigent[2].


Fin de la partie physique des œuvres du chancelier Bacon, et du onzième volume.
  1. De quelle utilité peut être aux autres nations la connoissance des biens dont jouit celle de Bensalem, et dont elles sont elles-mêmes privées, faute de connoître les moyens nécessaires pour se les procurer ? j’aimerois autant dire à un homme qui meurt de faim : vous n’avez pas de quoi dîner, mon cher ami, moi, j’ai de quoi donner à dîner à cent personnes ; en conséquence je vous fais présent d’une grande augmentation d’appétit.
  2. Les ouvrages moins volumineux de ce genre se trouveront dans le 15e. ou le 16e. volume.