Page:Bacon - Œuvres, tome 11.djvu/59

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est alors devenu beaucoup plus rare, leur faisant moins obstacle, ils peuvent surmonter sa résistance, et lui donner l’inpulsion, ou s’y faire jour peu à peu.

10. Généralement parlant, tous les vents périodiques, à l’exception de ceux qui viennent d’un lieu très voisin, sont assez foibles.

11. Il est beaucoup de vents périodiques qui ne se font point sentir, ou qu’on n’observe point, par la raison même que nous venons de dire, parce qu’étant très foibles, ils sont masqués par les vents libres qui ont ordinairement plus de force : aussi les premiers ne sont-ils point sensibles en hiver ; saison où les vents libres sont plus fréquens et plus forts ; mais ils le sont davantage durant l’été, temps où ces vents libres et variables sont plus foibles et moins fréquens.

12. En Europe et dans les contrées voisines, les vents périodiques les plus communs et les plus connus sont les suivans : l’aquilon (le vent de nord ou de nord-nord-est), après le solstice (d’été), vent