Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/120

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Or, ce mouvement, l’école qui tire presque toujours ses définitions ou ses dénominations des simples effets, bons ou mauvais, des choses à définir ou à désigner, et non de leurs causes intimes, le désigne par cet axiome : deux corps ne peuvent exister en même temps dans un seul et même lieu. Ou bien, selon elle, c’est le mouvement qui empêche qu’il n’y ait pénétration réciproque de dimensions. Comme ce mouvement est inhérent à tous les corps sans exception, il est inutile d’en donner des exemples.

Soit le second de ces mouvemens, celui de liaison (ou de continuité de corps à corps), par lequel un corps se refuse à sa séparation, même à celle de la moindre de ses parties, d’avec les autres corps ; tous ces corps tendans à s’unir et à demeurer en contact les uns avec les autres. Comme ce mouvement réside aussi dans tous les corps sans exception, il est clair qu’il est également inutile d’en donner des exemples. C’est celui que l’école désigne par la dénomination d’hor-