de l’eau encore, dans celle du rameur ; de l’air, dans les ondulations des vents ; enfin ceux des ressorts dans les horloges. Un autre exemple qui n’est pas à mépriser, c’est celui de l’air dans ces canonnières qui servent de jouet aux enfans. Ils creusent un morceau d’aune où de quelque bois de cette espèce, ils font entrer à force, par chacune de ses extrémités, une espèce de bourre, composée d’un morceau de quelque racine qui ait beaucoup de suc[1] ; puis, à l’aide d’une sorte de piston, ils chassent l’une de ces deux bourres vers l’extrémité où est l’autre. Passé un certain point, celle qui est placée à cette dernière extrémité, s’échappe tout-à-coup avec bruit, avant d’avoir été touchée par l’autre ou par le piston, et est lancée fort loin. Quant à l’effort pour se délivrer d’une forte extension, on peut en donner pour exemple le mouvement de l’air qui reste dans les œufs de verre, après une forte succion,
- ↑ De filasse, ou de papier un peu mâché.