Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/152

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est la faculté qu’a l’aimant ou le fer aimanté d’agir à travers l’or, le verre, la pierre, etc. La quatrième, enfin, est la communication de la vertu de l’aimant au fer ; du fer aimanté à d’autre fer ; et cela sans communication de substance (g). Mais nous ne parlons ici que de la première de ces quatre propriétés ; savoir : de la vertu attractive. Un autre exemple frappant d’attraction, c’est celle que l’or et le mercure exercent l’un sur l’autre, et qui est si forte, que l’or attire le mercure, même lorsque ce dernier métal est mêlé avec un onguent, et disséminé entre ses parties ; et les ouvriers qui se trouvent continuellement exposés aux vapeurs du mercure, ont ordinairement la précaution de tenir dans leur bouche un morceau d’or, pour ramasser ces émanations ; sans quoi il leur affecteroit violemment le crâne et les os. Aussi voit-on qu’au bout d’un certain temps cet or blanchit. Voilà ce que nous avions à dire sur le mouvement d’agrégation mineure.

Soit le neuvième mouvement, le mou-