Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

culiers de ces deux actions combinées ; ce sont deux mouvemens de vibration, l’un accompagné de dilatation, et l’autre, de contraction, comme Bacon le suppose, ou plutôt le conclut lui-même dans sa première vendange.

4°. Actuellement s’agit-il de la réalité de ces deux forces, c’est-à-dire, de trouver les sujets réels dans lesquels elles résident, ils ne sont pas difficiles à découvrir. La force contractive et continue n’est autre que l’attraction newtonienne, résidante dans toutes les parties de la matière que nous appelons inerte, et dont sont, en grande partie, composés notre propre corps ; tous ceux des trois règnes, notre globe pris en entier, ainsi que les autres planètes, leurs satellites, les comètes, etc. et probablement aussi certaine portion de chaque soleil. La force expansive et intermittente réside dans toutes les parties de la matière que nous appelons active *4, dont sont, en grande

 *4.  Nous l’appelons active, parce qu’elle tend à préparer, produire, conserver, faciliter, augmenter et rétablir l’action ou le mouvement. Car, d’abord, elle a elle-même un mouvement de répulsion, d’expansion, du centre à la circonférence, qu’elle imprime, lorsque son action est libre, aux parties de la matière inerte qui se trouvent en contact avec elle ; puis, en écartant ces parties les unes des autres, et donnant du jeu à leur assemblage, elle les met ainsi, par l’espace qu’elle leur donne, en état d’obéir à