Page:Bacon - Œuvres, tome 6.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

peu loin que de fort près[1]. Quant aux armes de traits et aux corps lancés, il est certain que le coup est moins fort de très près, que d’un peu loin. Ces circonstances, et autres semblables, relatives à cette partie de la mesure des mouvemens, qui a pour objet la détermination des distances, doivent être observées avec le plus grand soin.

Il est un autre genre de mesure locale des mouvemens, qu’il ne faut pas non plus négliger ; il a pour objet, non les mouvemens progressifs, mais les mouvemens sphériques, c’est-à-dire, ceux d’expansion et de contraction, en vertu desquels les corps tendent naturellement,

    tard, un verre convexe qui, en rendant ces rayons plus convergens, fait qu’ils se réunissent plutôt.

  1. Parce que les humeurs de leurs yeux étant moins réfringentes que celles des yeux des jeunes gens ; il faut, pour que les rayons lumineux se réunissent sur la partie sensible de l’œil, qu’ils soient moins divergens lorsqu’ils entrent dans l’œil, et par conséquent qu’ils viennent d’un objet plus éloigné.