Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/109

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que application utile, je lui donne place dans cette collection ; mais si le fait est douteux, je le donne pour ce qu’il est ; le suivant est de ce genre. Un homme peu connu indique ce procédé pour faire une source artificielle. Choisissez, dit-il, un terrein qui ait beaucoup de pente, et où les eaux de pluie aient un écoulement très rapide. Formez-y une espèce de lit, à moitié rempli de pierres de grandeur convenable, et à la profondeur de trois ou quatre pieds dans la même terre. Qu’une extrémité de ce lit soit vers le haut de la montagne, et l’autre vers le bas. Remplissez-le de cailloux en suffisante quantité, jetez du sable par dessus, et vous verrez, ajoute-t-il, après des pluies réitérées, l’eau sortir de la partie de ce lit qui est vers le bas, comme d’une source naturelle[1].

  1. La description de ce procédé, dans l’édition in-4o. en langue angloise, n’est pas tout-à-fait la même que dans les éditions latines : mais, quelle est la meilleure ? cette question est de mê-