Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/149

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La première est celle-ci : tout ce qui ne peut être digéré et converti en aliment par l’estomac, ce viscère le repousse et s’en débarrasse, soit par le vomissement, soit en le précipitant par les intestins ; ce mouvement expulsif de l’estomac et des intestins provoquant à l’expulsion (par une corrélation harmonique[1], les autres parties du corps, telles que les orifices des veines et autres semblables. Car rien n’est plus ordinaire, plus fréquent, dans le corps humain, que ces corrélations et ces affections ainsi communiquées. Or, l’estomac peut être

  1. Par ces mots de corrélation harmonique, qu’on retrouvera souvent dans la suite de cette collection, il faut entendre une communauté d’affections ou de mouvemens entre certaines parties, résultante de la communication et de l’action réciproque de ces parties, par le moyen des nerfs, des vaisseaux sanguins, lymphatiques, etc. Ces corrélations peuvent avoir deux causes ; car des parties peuvent ou être affectées en commun par une même cause, ou agir réciproquement les unes sur les autres.