Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/158

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sionne des catharres, des rhumes ou des fluxions ; et que certains emplâtres astringens expriment la matière purulente. Il est plusieurs médicamens doués de ce genre d’action et c’est à cette action que les myrobolans et la peau des pêches doivent leurs effets. Car ce genre d’action dont nous parlons, exige une certaine astriction, mais une astriction désagréable ; l’effet d’une astriction agréable étant plutôt de coaguler et de retenir les humeurs, que de les expulser. Aussi cette espèce d’astriction que nous avons en vue, se manifeste-t-elle dans les substances d’une saveur âpre ou acerbe[1].

La sixième cause est la lubrifaction et le relâchement[2], comme on le voit

  1. Par exemple, dans la pulpe de certains fruits trop verds : le lecteur observera qu’en fait d’expressions pour désigner les différences et les nuances des saveurs, des odeurs, et même des sons, notre langue est extrêmement pauvre.
  2. Il confond ici deux choses très différentes ; car autre est l’action qui relâche la fibre, autre