Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/162

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qu’au foie, qui transmet à la vessie les urines, qui sont, en quelque manière, la sérosité du sang. Ces médicamens apéritifs et pénétrans renforcent l’opération de la rate, lorsqu’elle détermine vers le bas les parties séreuses du sang, et les pousse vers les reins. Or, les médicamens qui provoquent les urines, n’opèrent point par rejection ou par indigestion, comme ceux qui lâchent le ventre et provoquent les selles.

44. Il est différentes espèces de médicamens, qui, pris en grande quantité, provoquent les selles, et, pris à petite dose, provoquent les urines ; il en est d’autres, au contraire, qui, pris à grande dose, provoquent les urines, et, pris à petite dose, provoquent les selles[1]. Du premier genre sont la rhubarbe et quel-

  1. Toutes choses égales, la quantité des selles et la quantité des urines sont naturellement en raison inverse l’une de l’autre ; et il en est de même de toutes les excrétions ; ce qui passe par un émonctoire étant perdu pour les autres.