Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/245

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pour revenir à notre sujet, vous oindrez des pigeons ou d’autres oiseaux, quand ils n’auront encore que le duvet, ou des animaux terrestres presque naissans, par exemple de petits chiens, en les tondant autant qu’il sera possible ; mais ayez soin d’employer, pour cette onction, une substance qui n’ait aucune qualité nuisible à la chair de l’animal, et qui de plus soit de nature à se durcir et à adhérer fortement ; puis voyez si ce moyen suffit pour changer la couleur des plumes ou des poils. C’est un fait désormais constaté que, si l’on arrache aux oiseaux les premières plumes qui paroissent, il en repousse de nouvelles et de couleur blanche. Il est certain aussi que cette couleur blanche vient d’un certain appauvrissement et d’un défaut d’humidité ; c’est ainsi que les violettes, dont la couleur naturelle est le

    ceptible de telles applications dans la pratique, Ainsi, analysez ce fait avec le plus grand soin ; comparez-le aux faits de la même classe ; varier, de de telle manière ; appliquez-le à tels usages, etc.