Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/47

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taines règles qui ne sont, à proprement parler, que des observations générales, universelles par exemple, les suivantes : que vénus ne s’éloigne jamais du soleil de plus de 46 degrés, ni mercure de plus de 25 : que les planètes, plus élevées que le soleil, ont un mouvement extrêmement lent[1], parce qu’elles sont à une très grande distance de la terre ; et que les planètes situées en deçà de cet astre, ont un mouvement plus rapide, par la raison des contraires. Il est encore un genre d’observations auxquelles jusqu’ici on n’a pas pensé, et qui ne laissent pas d’être importantes je veux dire qu’il faudroit joindre aux remarques sur ce qui est, d’autres remarques sur ce qui n’est pas ; par exemple, remarquer, dans l’his-

  1. Sans doute, et ce n’est pas parce qu’elles sont plus éloignées de la terre qu’il regarde comme le centre de leur mouvement, mais parce qu’elles sont plus éloignées du soleil qui est leur véritable centre et, conformément à cette loi, les quarrés des temps périodiques des différentes planètes sont entr’eux comme les cubes de leurs distances moyennes à l’astre central.