Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/473

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les premiers sont extrêmement lents[1].

Observation sur les différences qui distinguent les effets du temps, de ceux de la chaleur.

295. Il est des substances qui, étant exposées à l’action du feu, s’amollissent, mais qu’ensuite le temps durcit ; telle est, par exemple, la mie de pain. Il en est d’autres que le feu durcit, et qu’ensuite le temps amollit ; telles sont la croûte de pain, le biscuit de mer, les sucreries, le sel, etc. Voici la raison de cette différence : l’action du feu sur les substances que le temps durcit, est une sorte de liquéfaction ; au lieu que son action sur celles que le temps amollit, est une sorte de coction ; car l’effet du temps sur

  1. Les effets du temps demandent beaucoup de temps ; tel est le pléonasme qui résulte de son exposé ; et telles sont, en physique, les absurdités auxquelles mène le défaut de justesse dans l’expression.