Page:Bacon - Œuvres, tome 7.djvu/479

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Observations sur la plus ou moins grande facilité avec laquelle les différentes espèces de liquides s’incorporent aux différentes espèces de substances pulvérisées.

298. La plupart des substances pulvérisées, telles que les farines, etc. s’incorporent mieux avec l’eau qu’avec l’huile ; et, dans le premier cas, elles ont plus de cohérence, quoique l’huile ait plus d’onctuosité que l’eau. La raison de cette différence, est le plus ou moins d’analogie et d’affinité de ces substances qu’on mêle ensemble ; plus cette affinité est grande, plus la pénétration réciproque et l’incorporation qui en résulte, sont complètes. Or, la plupart de ces substances, réduites en poudre, ont plus d’affinité avec l’eau qu’avec l’huile. Cependant les substances colorantes qu’emploient les peintres, et les cendres, ont plus d’affinité et s’incorporent mieux avec l’huile qu’avec l’eau.