Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/304

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qu’elles le sont, leur parfum ne diffère point sensiblement de celui des feuilles et du bois ; au lieu que les feuilles de l’orris sont sans odeur, et que celle de ses fleurs sont loin d’égaler celle de ses racines. Il paroît que cette racine est douée d’une chaleur douce et foible, qui, au moment où en s’élevant au-dessus de la surface de la terre, elle commence à être exposée à l’action du soleil et de l’air extérieur, s’évanouit aussi-tôt : explication d’autant plus vraisemblable, que cette racine est éminemment émolliente, et que son odeur a beaucoup d’analogie avec celle de la violette.

Observation sur la compression des liqueurs.

863. Quelques auteurs anciens prétendent que, si, après avoir rempli d’une liqueur un grand vaisseau, on la soutire pour la mettre en bouteilles, et qu’ensuite on la remette dans le grand vaisseau, il ne sera plus entièrement plein, et pourra en contenir une certaine quan-