Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/410

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

en vertu des forces ou des influences célestes, comme on l’a avancé et cru trop aisément, mais en vertu de la nature primordiale, et par la seule énergie des semences ou principes des choses[1]. On peut ranger dans cette classe d’abord l’action de l’aimant, qui est l’effet d’une corrélation avec le globe terrestre ; puis le mouvement de la gravité ou de la pesanteur, qui a pour cause une corrélation des corps denses avec la masse du globe ; ainsi qu’une certaine disposition des corps au mouvement de rotation sur-tout à celui d’orient en occident ; enfin, le grand flux et reflux de l’océan, qui a aussi lieu en vertu de la corrélation harmonique des différentes parties de l’univers, comme faisant lui-même partie du mouvement diurne[2]. Ces

  1. Voilà des expressions magnifiques ; reste à bien connoitre leur valeur.
  2. Il regarde le mouvement diurne des étoiles, du soleil et des planètes, non comme une simple apparence, mais comme un mouvement réel, et