Page:Bacon - Œuvres, tome 9.djvu/446

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individu, soit pour les plaisirs, soit pour les affaires, porte bonheur ; et que celle de tel autre individu porte malheur[1]. Quoi qu’il en soit, l’expérience d’accord avec le raisonnement portent à croire qu’entre les personnes qui se trouvent ensemble, il y a quelque léger effluve d’esprit d esprit, comme de corps à corps.

939. On a observé que les vieillards qui aimoient à vivre avec les jeunes gens, et qui traitoient journellement avec

    fois les formes négatives, nous sommes obligés d’ajouter ce qui suit :

    Nous ignorons la nature du principe qui anime le corps de chaque indiridu ; nous ne savons pas mieux si son action est resserrée dans les limites de ce corps, ou s’il peut agir au-delà de ces limites. Partirons-nous de cette double, triple et quadruple ignorance, pour énoncer une tranchante négative ? Non, elle seroit aussi téméraire que l’affirmative ; nous affirmerons seulement qu’en cette questions, comme en beaucoup d’autres, il faut ne rien affirmer.

  1. Elle porte malheur, quand cet individu est un sot, ou un fripon.