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« Le mouvement qui s’accomplit parmi les ouvriers des pays les plus industrieux de l’Europe, en faisant naître de nouvelles espérances, donne un solennel avertissement de ne point retomber dans les vieilles erreurs. »

(Égalité du 28 août 1869.)


XII

Rapport de la commission sur la question de l’héritage, adopté par l’assemblée générale des sections de Genève[1].



Cette question qui, va être discuté au Congrès de Bâle, se divise en deux parties, la première comprenant le principe, la seconde l’application pratique du principe.

La question du principe elle-même doit être envisagée à deux points de vue : à celui de l’utilité et à celui de la justice.

Au point de vue de l’émancipation du travail, est-il utile, est-il nécessaire que le droit d’héritage soit aboli ?

Poser cette question, c’est selon nous, la résoudre. L’émancipation du travail peut-elle signifier autre chose que sa délivrance du joug de la propriété et du

  1. L’assemblée générale dans laquelle fut adopté ce rapport, rédigé par Bakounine, eut lieu probablement le samedi 21 août 1869. Le rapport fut présenté au Congrès de Bâle au nom des sections de Genève.